Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 12 animateur compris (7F, 5H)
Météo : Nuageux avec de belles éclaircies, températures douces
Distance : 23 km
Dénivelé : 800 m
Durée :7 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 130 X 3, soit 390 km


ITINERAIRE : Vollore-Montagne, Grun de Chignore, Ayguebonne, Pierre des Ecuelles, Pierre du Cerf, Pas de Mousset, Notre-Dame de l’Hermitage, Croix de la Coche, Lavort, Vollore-Montagne



Début du parcours à travers la Forêt d’Ayguebonne, riches en essences diverses, telles qu’épicéa de sitka, pin sylvestre, ou encore sapin pectiné. Un sentier de découverte, agrémenté de nombreux panneaux d’explications et de belles échappées sur la plaine de Limagne et la chaîne des Puys, nous conduit jusqu’à un grand chaos rocheux : la Pierre de l’Homme. L’occasion pour les plus téméraires du groupe de s’offrir un beau panorama au prix d’une courte escalade. Le Grun de Chignore, sur lequel nous nous trouvons à ce moment précis, fut marqué, selon la légende, par le pas du cheval de Satan, mais nous y reviendrons dans quelques lignes…
Poursuivant notre chemin à travers pistes forestières et portions de hors sentier, nous arrivons sur le site de la Pierre des Ecuelles… Pour ce qui est des écuelles, nous avions les nôtres pour le pique-nique du midi, mais de pierre, aucune trace… Jusqu’à ce que la ténacité d’Yves finisse par la dénicher assez loin en contrebas du chemin, bien cachée dans la forêt. Nous éprouverons les mêmes difficultés à trouver la Pierre du Cerf, un peu plus loin, mais la vue offerte sur la vallée de Vollore récompensera dignement nos efforts.

L’arbre du diable


Poursuivant en direction du monastère de Notre-Dame de l’Hermitage, nous passons devant l’Arbre du Diable, dont l’aspect torturé inspira une légende à nos ancêtres : partant de Clermont-Ferrand, Satan dut il y a bien longtemps se rendre à Lyon. Pour ce faire il enfourcha son grand pur-sang noir qui bondit en premier lieu sur le Grun de Chignore, puis dans le Bois de Pamole. Satan s’aperçut alors que le prochain bond de son cheval le conduirait sur les lieux des sources sacrées de ce qui allait devenir le monastère Notre-Dame de l’Hermitage. Il arrêta son cheval qui se cabra et, dans un grondement effroyable qui fit trembler la région, tous deux disparurent dans les entrailles de la terre. Sur cet emplacement désormais maudit, aucune végétation n’osa s’installer, jusqu’à ce qu’un corbeau laissât maladroitement échapper une graine de sapin qu’il tenait dans son bec. Trop heureuse de pouvoir échapper à son prédateur, celle-ci n’eut de cesse que de s’enraciner rapidement, sans avoir conscience de l’offense faite aux esprits de Satan. C’est pourquoi, soumis aux esprits maléfiques l’arbre a vécu et grandi dans la souffrance et le tourment.

Notre Dame de l’Hermitage


Méditant sur le terrible destin de ce pauvre végétal, le groupe entama la longue montée conduisant au monastère afin de s’y ressourcer et de profiter d’une nouvelle perspective visuelle, cette fois-ci sur le versant ligérien des monts du Forez. Construit en 1669 sur le site d’une église du XIVe siècle, ce monument accueille aujourd’hui encore les touristes, les pèlerins ou les visiteurs solitaires en quête d’une retraite spirituelle.
Après le franchissement d’un dernier col au niveau de la Croix de la Coche, nous redescendons alors à travers la Forêt de la Bourletie pour regagner Vollore-Montagne.

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