Date : du vendredi 13 au mardi 17 mars 2020

Séjour n°3 Aventure hivernale sur les hauts plateaux du Vercors devenue la traversée en autonomie de la chaîne des Puys
Animateur : Michel J.
Kilométrage auto : 100 km
Nombre de véhicules : 1 pour la dépose et la récupération des participants. 
Organisation
Ce séjour devait se dérouler sur les hauts plateaux du Vercors. La météo pluvieuse le vendredi et le lundi et l’enneigement irrégulier m’ont incité à proposer aux inscrits un itinéraire de remplacement insolite et motivant, une traversée de la chaîne des Puys ! Vivre à deux pas de chez soi, un moment de pleine nature avec comme fil conducteur d’aller de sommets en sommets et de faire un maximum de puys, petits et grands, connus ou anonymes.
Difficulté : Cette itinérance est classée hors catégorie pour les raisons suivantes :
– parcours en majorité en hors piste
– pourcentage de certains passages
– passage parfois difficile dans une végétation dense
– portage d’un sac à dos lourd
– dénivellations journalières négatives et positives de plus de 1000m
Participants : 4 (1F 3H)
Matériel utilisé et mis à disposition par l’association : une tente de marque Lafuma.
Hébergement : nuits, en pleine nature, sous des tentes individuelles.

Météo : vendredi, quelques nuages dans le ciel. Température négative dans la nuit. Ciel étoilé
Samedi : beau temps avec une douceur agréable en journée à l’abri de la légère brise. Température négative dans la nuit
Dimanche : beau avec ciel dégagé. Averses de pluie dans la nuit.
Lundi : ciel couvert avec quelques gouttes de pluie en matinée et à l’installation du bivouac. Nuit plus douce avec la couverture nuageuse. Petite averse au lever du jour.
Mardi : Ambiance humide au réveil puis amélioration en attendant le rapatriement…lié au confinement !

Itinéraire : construit à la dernière minute, il a été présenté chaque début de journée aux participants. Il s’est révélé très simple et consistait à une ligne tracée au stabilo sur la carte de puy en puy. Le but était de traverser des espaces connus d’une façon originale et d’essayer de voir un maximum d’éléments concernant la faune et la flore.

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Au sommet du Louchadière   
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                                                        Sur les lèvres du puy de Barme  

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En montant le Sarcoui 
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Lieu de bivouac au petit matin

Pour ce compte-rendu, les données des distances proviennent de la montre de Bastien, les dénivelées positives et négatives (moyenne des données du gps de Fabien et des montres de Bastien et Michel J.). Le calcul des pentes est le résultat du travail minutieux de Fabien. Le tracé de chaque journée provient du Gps de Fabien.
Jour 1 : Départ du parking des eaux de Volvic. 7 puys gravis . Durée du déplacement 7h28. Dénivellation : positive, 1205m, négative, 795m. Distance parcourue, 19 kilomètres
Bivouac : au pied du Louchadière à l’altitude de 960m au soleil couchant (sud ouest par rapport au sommet). Merci à Bastien et à Fabien pour l’aller et retour à Beauregard (soit 3.5 km environ en plus) pour la corvée d’eau du groupe.
Pourcentage des montées des Puys gravis (à l’exception du puy Desmaret insignifiant au niveau du relief mais qui nous a fait « jardiner » comme disent les spécialistes !)
-de la Nugère : 31% sur 400m ; de la Baneyre : 21% sur 500m ; de la Gouly : 21% sur 210m ; de l’Espinasse : 28% sur 190m ; de Tressous : 27% sur 190m ; de Louchadière : 35% sur 265 m.

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Jour 2 : 9 puys gravis. Durée du déplacement 7h46. Dénivellation : positive, 1237m, négative, 1270m. Distance parcourue, 18.7 kilomètres. Bivouac : au bac de Ceyssat à 930m d’altitude.
Pourcentage des montées des Puys gravis : de Jumes : 19,8% sur 500 m ; de la Coquille : 16,8% sur 215 m ; de Chaumont : 29,6% sur 400 m ; Grand Sarcoui : 32,6% sur 440 m ; des Goules ; 25% sur 250 m. A noter pour lui le % impressionnant de la descente : 41% pendant 300 m. de Fraisse : 35 % sur 250 m ; Pariou à partir de la crête d’Argnassou : 20% sur 340 m ; le Petit Suchet : 18% sur 580m ; le Grand Suchet : 24% sur 225 m.

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Jour 3 : 5 puys gravis . Durée du déplacement 6h20. Dénivellation : positive, 1126m, négative, 1035m. Distance parcourue, 17 kilomètres. Bivouac : au pied du puy de Barme altitude 1020m.
Pourcentage des montées des Puys gravis : de Côme : 20% sur 1,30 km et la descente à travers la hêtraie : 43% sur 180m ; de Dôme (à partie du Creux de la Berthe) : 16% sur 1,3 km ; de la Besace : 20,5% sur 360m ; de Salomon : 25% sur 420 m ; de Monchier : 23% sur 320 m.

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Jour 4 : 9 puys gravis . Durée du déplacement 8h16. Dénivellation : positive, 1220m, négative, 1205m. Distance parcourue, 21 kilomètres. Bivouac : au puy de l’Enfer altitude 1050m.
Pourcentage des montées des Puys gravis : de Barme 26 % sur 220 m et 36% sur 220 m pour la descente ; de Pourcharet : 34 % sur 250 m et 31% sur 280 m en descente ; de Mercoeur : 29% sur 440 m et 30% sur 380 m en descente ; de Lassolas : 23% sur 315m ; de la Vache : 19% sur 380 m et 31% sur 400 m en descente ; de Vichatel : 27% sur 430m et 42% sur 260m pour la descente ; de Charmont : 31% sur 360m ; de la Combegrasse : 36% sur 260 m.

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Jour 5 : Récupération vers 10h00 pour cause de confinement à la sortie ouest de la Garandie.

Observations : Au cours de ce parcours dans une végétation difficile à pénétrer dans des endroits ou peu de personnes passent, nous avons pu remarquer de nombreux éléments naturels. Sans préciser les lieux volontairement et les énumérant d’une manière non chronologique, voilà ce que nous avons pu voir et entendre…
Dans un bac bien en eau, des notonectes et une larve de libellule à la recherche de proies, deux grenouilles rousses mâles dans l’attente d’un nouvel accouplement, des paquets d’œufs en nombre de ce batracien.
En progressant dans la forêt, un magnifique chevreuil (mâle), une souche d’arbre malmenée par un pic, la salle à manger d’un écureuil, les boutis de sangliers, de la moquette (excréments) et des places de chevreuil. Nous avons pu jouer à reconnaître de nombreux arbres, pin sylvestre, sapin pectiné, douglas, épicéa, pin à crochets, mélèze, hêtre et voir les premières fleurs des sous-bois, un rameau de bois gentil de l’année précédente portant les fleurs roses, les scilles lis-jacinthe avec leurs épis
bleus, les aspérules odorantes (fleurs blanches), les anémones sylvie (fleurs blanches), les euphorbes en pleine croissance aux formes caractéristiques. Sur les sommets, la callune et dans la fraîcheur des bords des puys, les framboisiers. Au niveau de la faune ailée, le tambourinage des pics, le croassement particulier des grands
corbeaux… Au sommet du puy de Dôme, des hirondelles de rocher et à l’un des bivouacs, dans la première partie de nuit, la chouette hulotte et sans doute beaucoup d’autres choses déjà oubliées !

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2 Comments

  1. Bonjour,
    C’est bien intéressant. C’est justement ce que j’envisageais de réaliser: parcourir la chaine des puys hors des sentiers battus, début avril. De Volvic-gare à la Maison du Parc des Volcans d’Auvergne.
    Juste une question: est-ce compliqué de ne pas se perdre? Aviez vous un GPS?
    Avez-vous emprunté des sentiers ou avez-vous évolué entièrement hors sentier?
    Bravo pour cette rando, proche de la nature.
    Alain

    1. Merci pour votre commentaire. Se perdre ? Non avec une bonne lecture de carte pas de problème. Je n’ai pas utilisé de Gps pour cette traversée que nous avons fait en utilisant un minimum de chemins et sentiers. L’idée était d’aller de sommet en sommet en trace la plus directe que possible en fonction de la végétation. Michel J.

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