Animateur : Michel J. co-animateur : Christian
Météo : fraîche, humide avec quelques belles journées
Classement : moyen
Transport retour : un véhicule de 9 places (location) et un Renault kangoo (véhicule de l’animateur)
Matériel mis à disposition par l’association : une remorque vélo « Bob », deux tentes MT900, une remorque routière pour le transport des vélos et bagages.
Matériel mis à disposition par l’animateur : un porte vélo de 3 places.

Distance linéaire parcourue à vélo : 1011,38 km
Durée totale de roulage : 71 h 28
Durée du déplacement en mouvement (compris le ravitaillement, les visites, les photos etc.) :
97 h 20
Dénivelé positif : 6628 m
Dénivelé négatif : 6859 m

Les valeurs ci-dessus peuvent variées quelque peu d’un instrument à l’autre. Les calculs ont été faits à partir des données recueillies sur une montre Garmin Phénix 6.

Préparation du séjour, du matériel et compte-rendu : 50 h 00

Le mot de l’animateur,
Ce séjour d’un peu plus de 1000 kilomètres et 6600 mètres de dénivelé positif à demander un long temps de réflexion avant sa création. Le préparation est importante et nécessite de nombreuses heures de travail. L’idée était de partir de Clermont-Fd et d’arriver à un point original non encore atteint par Atlas. Certains paramètres contraignants m’ont obligé à faire des choix, la durée, la faisabilité pour un groupe, les centres d’intérêt à retenir, le kilométrage journalier à doser et les possibilités de ravitaillement et d’hébergement en l’occurrence les campings. Le découpage du parcours a été envoyé avec la fiche individuelle d’inscription dans la notice d’information aux participants.
Pour ce nouveau challenge j’ai retenu les sommets les plus hauts des Monts d’Arrée en Bretagne, Ro’ch Ruz, Ro’ch Tréludon et le Ro’ch Trévézel, tous à l’altitude de 385 m.
Après ce choix, il restait à construire un parcours avec le moins de circulation possible en utilisant de petites routes (les blanches, routes sans fond sur les cartes Michelin et les logiciels de cartographie) et des voies vertes avec des points de passage qui évoquent quelque chose sur le plan de la géographie, du patrimoine, des espaces naturels, de la faune. Il va de soit que des rencontres permettront de découvrir des éléments supplémentaires. C’est la magie du voyage !
Partir de la métropole en évitant les axes roulants ne posent pas de problème vers le Nord. L’objectif premier était de traverser une partie de la Chaîne des Puys J1 puis de changer d’orientation à travers les Combrailles pour aller chercher les sources du Cher J2. Le contournement de Montluçon par l’Ouest, nous fera gagner le canal du Berry avec un arrêt au très intéressant musée de la batellerie et du canal J3. Le tracé nous permettra de voir de nombreux étangs et lacs dans la zone de Quincy J5. L’étape suivante sera plus courte et permettra à celles et ceux qui le souhaitent de faire la visite du Château de Chenonceau J6. La confluence du Cher avec le fleuve Royal est l’objectif de J7. La collégiale Saint Martin à Candes-St-Martin sera l’élément principal, après avoir traversé la rivière Indre, être passés à la confluence avec la Vienne, au château de Monsereau, tous ces points occuperont le J8. Pour cette dernière pleine journée sur les bords de Loire, nous passerons à Bouchemaine, à la confluence avec la Maine J9. Après 25 kilomètres et le passage au port d’Oudon, nous laisserons la Loire pour atteindre Nort-sur-Erdre et le canal de Nantes à Brest J10. Une journée complète à longer le canal jusqu’à Malestroit J11 Ensuite ce seront les villages de Josselin, de Rohan puis la Tranchée d’Hilvern et par de petites routes Mur-de-Bretagne et Guerlédan J12. Une voie verte sera le fil conducteur de la J13 jusqu’à Carhaix-Plouguer et à la gare Locmaria-Berrien en suivant la D769, Huelgoat. La dernière journée J14 du périple sera d’atteindre à vélo les points hauts cités en début et les derniers mètres à pied. Grâce à la disponibilité de deux bénévoles Yves et Vincent venus à notre rencontre, le retour se fera le J15.

Organisation pendant le périple :
Afin de ne pas gêner les autres usagers, il a été décidé en amont que les participants seront répartis dans deux groupes de six avec un animateur. La composition des groupes sera revu chaque soir à la présentation de l’étape suivante. Merci à Christian qui a bien voulu co-animer ce challenge et qui m’a accordé 2h30 de son temps la semaine avant le départ pour revoir les points de chute du soir.

Rencontre avec la faune :
J’aime à donner un peu d’importance au vivant qui nous entoure et désigner sans pour autant avoir le temps d’une grande observation, des animaux que l’on voit facilement et qui vivent dans notre environnement.
Les oiseaux seront omniprésents pendant tout le voyage : canard colvert vert, aigrette garzette, grand héron blanc, héron cendré, cigogne blanche, poule d’eau, foulque macroule, cormoran continental, cygne tuberculé, héron garde bœuf, bécasseau variable, bernache du Canada, martin pêcheur, sterne pierregarin et naine, milan royal et noir, mouette rieuse, goéland argenté et parmi les passereaux nombreux, la pie-grièche grise et les trois sortes d’hirondelle, rivage (Loire) fenêtre et rustique.

Les gros animaux n’ont pas été absents : chevreuil vivant, ragondin et malheureusement 2 blaireaux, 2 martes, 1 écureuil et un jeune chevreuil tués suite à des collisions avec des véhicules. Même sur ces routes à faible circulation, la nature n’est pas épargnée.

Les insectes remarqués : beaucoup de papillons dans les zones de prairies et sur les bas côtés non fauchés des routes et de nombreuses formes de libellules et demoiselles dans les eaux stagnantes des lacs et mares ou faiblement courantes des canaux du Berry et de Nantes à Brest et notamment « la sympétrum rouge sang ».

Au niveau du patrimoine bâti : la liste des choses vues et visitées est longue…à retenir le château de Chenonceau, la collégiale de Candes-St-Martin avec la vie de St Martin, le château de Montsoreau qui a inspiré Alexandre Dumas père dans « la Dame de Monsereau », la chapelle Royale Notre Dame des Ardilliers à Saumur (merci Armand), l’abbatiale de St-Florent-le-Vieil sur l’esplanade du Mont Gonne (merci Patrick), le château médiéval d’Oudon, les villages remarquables de Josselin, Rohan et de Malestroit et enfin la chapelle de St Michel à 382 m d’altitude sur les Monts d’Arrée.

Château de Chenonceau
Collégiale de Candes-St-Martin

Au niveau du patrimoine. Chaque jour apportera son lot d’éléments que seul l’œil du voyageur peut capter ou non selon ses centres d’intérêt. Cela peut être un champ de tournesol bien aligné, la disposition de bottes de foin après la moisson….La rencontre avec Marie et Joseph et la visite du vignoble du « Clos entre les murs » au château de Parnay. Le fonctionnement d’un barrage à aiguilles (sur le Cher). Les confluences de rivières avec le fleuve Royal…Le pourquoi, la conception et la réalisation du canal de Nantes à Brest long de 390 km, sur le plan humain avec ses 237 écluses et les tranchées d’Hilvern et de Glomel.

Barrage à aiguilles

Quelques annotations complémentaires jour après jour et pour les amateurs de chiffres le parcours avec le kilométrage, la durée de roulage (DR), la durée de déplacement (DD) (comprenant les pauses, les prises de photographies, les visites, les ravitaillements etc.), les dénivelés positifs (DP) et négatifs (DN).

Jeudi 17 juillet 2025, J1 : Clermont-Ferrand/ Gelles avec le passage par la côte de Viallard et le village de Say. Portion de l’itinéraire en partie ombragée réussie assez facilement par les deux groupes dans un environnement qui nous est familier avec une météo fraîche et un ciel dit variable.
58,82 km, DR 4h18, DD 6h15, DP 1067 m, DN 557 m.
J2. Gelles/Evaux-les-Bains : élément de la journée l’arrêt aux sources du Cher. Le Cher d’une longueur de 367, 80 km se jette dans la Loire à proximité de Villandry et sera notre fil conducteur avec le canal du Berry pendant plusieurs jours.
81,25 km, DR 5h37, DD 7h44, DP 1021 m, DN 1425 m.
J3. Evaux/Urçay. Passages au barrage de Rochebut sur La Tardes puis le canal du Berry. L’arrêt au musée du canal et de la batellerie sera de courte durée. Arrivés à 11h45, le musée fermant en pleine saison à 12h30, on nous a fait comprendre qu’il fallait attendre 14h00 pour la visite. Après concertation, nous reprenons le chemin de halage à regrets car ce musée visité lors d’un précédent voyage montre différentes facettes intéressantes sur la vie des mariniers et de leur famille.
70,10 km, DR 5h04, DD 6h58, DP 535 m, DN 829 m.
J4. Urçay/Villeneuve-sur-Cher. Ciel chargé avec un front de nuages menaçant le matin avec une première averse de courte durée dans la matinée.
Le parcours s’effectue en début de journée sur de petites routes avec un terrain marqué puis s’adoucissant petit à petit, avec des montées plus courtes et des descentes plus longues. A partir de Drevant, voie verte le long du canal jusqu’à St-Amand-Montrond puis de nouveau de petites routes jusqu’à Villeneuve.
70,88 km, DR 5h08, DD 6h15, DP 598 m, DN 640 m.
J5. Villeneuve/Trévety. Au petit matin, la pluie nous accompagne pour plier le campement et nous subirons averses sur averses toute la matinée sur une route au profil vallonné sans excès. Un vent fort soufflera du SSW toute la journée. Le ravitaillement s’effectuera à Vierzon au km 29 puis nous continuerons sur le chemin de halage du canal où deux écrevisses de Louisiane nous montrerons leur agressivité dressées sur leurs pattes, pinces ouvertes. Le canal parcouru est en partie en eau et en partie à sec avec des trous d’eau aux niveaux des écluses où meurent par manque d’oxygène des centaines voire des milliers de poissons chats et brèmes.
Passage à Menetou-sur-Cher, village médiéval connu par le personnage de Thierry la Fronde incarné par Jean Claude Drouot, feuilleton qui rappelle des souvenirs à certains.
Un arbre tombé sur le chemin a fait jouer l’entraide pour le franchir en portant les vélos chargés. Un peu de route puis la voie verte de Chabris jusqu’à Trévety. L’Escale Belle emplacement équipé pour le pique-nique avec eau, dommage pour les amateurs de café, le bar est fermé. Juste avant l’arrivée, nous passons sur le pont canal du Berry au dessus de la Sauldre.
Au départ de cette journée, les groupes ont été inversés suite à un problème de valve Presta sur le vélo de l’animateur (Michel J.) et en cours de déplacement deux sauts de chaîne sur un vélo révisé avant le départ….
81,17 km, DR 5h48, DD 7h29, DP420 m, DN 470 m.
J6. Trévety/Chenonceaux. Courte journée à vélo qui débute par une petite montée afin de réchauffer les muscles pour gagner un plateau occupé par un vignoble for prisé des amateurs de bons vins puis nous reprenons un rythme régulier sur la voie verte au plus près en majorité de la rive droite du Cher. Le long du Cher, on ne peut oublier l’histoire et la fameuse ligne de démarcation installée le 25 juin 1940 qui suivait la rivière sur une partie importante de son cours.
Ravitaillement à Montrichard sous les remparts du château fort délabré.
Après-midi libre offrant la possibilité au rythme de chacun d’aller effectuer ou non, la visite du château de Chenonceau du XVI ème siècle qui enjambe le Cher.
43,62 km, DR 3h13, DD 4h40, DP 130 m, DN 175 m.
J7. Chenonceaux/Bréhemont. Pliage des tentes sous une météo humide. De Chenonceaux à Azay-sur-Cher, nous suivrons la rivière rive gauche puis passerons rive droite jusqu’au Sud de Tours. La traversée du Parc Honoré de Balzac nous fait pénétrer le milieu urbain dans un cadre de verdure qui se prolonge en suivant le Petit Cher. Un habitant nous indique un lieu pour le ravitaillement du midi à proximité de l’itinéraire. Le quartier des Deux-Lions possède un centre commercial à « L’Heure Tranquille » couvert où nous pourrons pique-niquer au sec pendant que le second groupe sous une pluie battante gagnera directement le camping ne trouvant pas d’abri sur le parcours.
Quittant le Petit Cher nous retrouvons son grand frère le Cher. Bientôt sur notre gauche Villandry et ses jardins réputés puis le Bec de Cher, confluence avec la Loire où une pause à pied s’impose pour les photos. La fin du parcours se fait sur une voie goudronnée située sur une levée de la Loire (digue) dont le but est de protéger les terres agricoles et les habitations des crues du fleuve avec quelques secteurs pavés qui secouent le matériel et le pédaleur. Arrivés au camping de Loire et Châteaux, un timide soleil derrière la couche de nuages permet de réchauffer le corps et d’évacuer l’humidité des tentes.
Au cours de cette journée, nous avons roulé dans des paysages de grandes cultures variées maïs, tournesol, sorgho et Patrick grâce à une application identifie du soja.
70,31 km, DR 4h45, DD 6h23, DP 122 m, DN 146 m.
J8. Bréhemont/Gennes. Nous partons sous un ciel menaçant d’un gris uniforme. Un détour proposé la veille pour aller voir le château d’Ussé aux allures féeriques qui inspira Charles Perrault pour sa Belle au Bois Dormant…dit-on !

Château d’Ussé

L’Indre suivit jusqu’au château, nous retrouvons les levées de Loire pour continuer notre périple puis nous quitterons la Loire pour les bords de la Vienne qui nous amènera à Candes-Saint-Martin.
Montsereau passé, nous profitons de l’éclaircie de cette fin de matinée pour la pause de mi-journée et faire sécher les tentes.
Saumur apparaît bien vite avec sa concentration de bâtiments historiques. Après la Chapelle Royale des Ardilliers, nous passons sous le château et parcourons les rues et ruelles du quartier ancien. Prendre du recul et passer rive droite nous permet d’avoir une vue d’ensemble de ce riche patrimoine. La voie verte se limite à deux traces goudronnées puis herbeuses jusqu’à Les Rosiers. Reste à passer la Loire pour atteindre la fin de l’étape Gennes.


69,40 km, DR 5h17, DD 7h36, DP 178 m, DN 182 m.
J9. Gennes/St-Florent-le-Viel. Pas de pluie cette nuit. A part une forte montée (7% en moyenne sur un bon kilomètre) dès le départ pour gagner le vignoble d’Anjou, le reste de la journée s’est passée sur un itinéraire roulant. La Maine traversée, les eaux de la Loire deviennent couleur limon, il a du pleuvoir sur son bassin versant constitué des rivières Sarthe, Mayenne et Loir. Nous échangeons sur les digues en pierre (les épis) qui s’avancent dans le fleuve ayant pour mission de réguler la force du courant en période de crues notamment. Arrivés au port de Montjean-sur-Loire, un groupe s’intéressera plus particulièrement aux anciens fours à chaux, l’autre à la marine de Loire et au transport de la chaux vers la Bretagne dont le dernier voyage a eu lieu en 1958. Ce soir, le camping est sur l’île de Batailleuse à St-Florent-le-Viel, village où vécut Julien Gracq.
81,88 km, DR 5h15, DD 6h50, DP 272 m , DN 2392 m.
J10. St Florent/Blain. Après avoir quitté l’île, nous circulons rive droite de la Loire sur une route sans circulation puis la voie verte se rapproche à plusieurs reprises de la voie ferrée où défilent à vive allure les TGV. Ancenis est laissé sur notre droite et 10 kilomètres plus loin c’est Oudon avec sa tour visible de loin et son château médiéval. Petit clin d’œil, à celles et ceux qui ont descendu la Loire en canoë avec moi car nous y avions subi un terrible orage nous obligeant à accoster, la visibilité étant devenue quasiment nulle. Son petit port atypique n’est pas situé directement sur le fleuve mais sur la rivière Le Hâvre. A la sortie du bourg, nous quittons « La Loire à Vélo » pour une orientation plutôt Nord par une montée d’un bon kilomètre à 6 % qui est vite absorbée puis par de petites routes avec de fréquents changements de directions à travers une campagne où parcelles de tournesols, céréales ou sarrasin sont entrecoupées de pacages de mauvaise qualité bordés de haies. Des énormes chênes en pleine pâture et de vieux frênes têtards se remarquent.

Château médiéval d’Oudon

Bientôt Nord-sur-Erdre et ses nouvelles voies vertes d’accès qui nous permettent une circulation facile. Une petite route, un chemin de terre puis une sente et c’est le canal de Nantes à Brest avec ses écluses fleuries et ses points charmants qui proposent boissons et petite restauration. Installation au camping du Canal à Blain. La météo du jour : beau le matin puis nuages et ciel bleu ; après-midi couvert…Pas de pluie !
79,01 km, DR 5h17, DD 6h32, DP 339m, DN 340m.
J11. Blain/Malestroit. Une journée entière sur le chemin de halage sous un ciel gris avec une belle épaisseur de nuages certains plus menaçants que d’autres.
Hier soir le sujet important était de trouver des commerces pour le ravitaillement en ce jour dominical. Pour le premier groupe ce sera Guenrouet et pour le second Redon.
Un échange avec un éclusier, nous précise que le canal est géré et entretenu depuis plusieurs années sur le département d’Ile-et-Vilaine par le Conseil Départemental et le reste, par la Région Bretagne. Après l’installation au camping, visite à pied ou à vélo de ce joli bourg qui recèle de nombreuses richesses patrimoniales.

Sculpture dans le quartier ancien de Malestroit

83,37 km, DR 5h20, DD 7h46, DP 131 m, DN 123 m.
J12. Malestroit/ Guerlédan. Ce matin le réveil se fait sous un ciel d’un bleu uniforme que nous n’avons pas encore connu depuis le début de notre itinérance.. Nous sommes encore sur le chemin de halage et la lumière fait ressortir les écluses fleuries. Quelques bateaux de plaisance se dirigent vers le barrage de Guerlédan, d’autres en sens inverse vont vers Redon.
Le fauchage des plantes invasives qui envahissent le canal est programmé, le 01 août. Les interventions précédentes produisent leur effet sur certaines portions. Que de travail à renouveler en permanence !
A l’approche de la tranchée d’Hilvern, le nombre d’écluses augmentent pour pouvoir passer la ligne de partage des eaux et l’on sent le façonnage du terrain par la main de l’homme.
Au kilomètre 60, nous quittons le canal pour gagner par de petites routes Mur de Bretagne mis en évidence lors du Tour de France à cause des pourcentages de certaines routes. Le vent souffle modérément du Nord et freine notre progression sur les points hauts des espaces campagnards sans haie. Après l’installation au camping, certains se dégourdissent les jambes à travers la forêt en allant voir les installations Edf du barrage.
82,84 km, DR 5h55, DD 8h20, DP 426 m, DN 302 m.
J13. Guerlédan/Huelgoat. Nous quittons le camping du bord du lac par une forte montée qui réveille les muscles. Les jours raccourcissent et cela se remarque notamment. Nous suivons sur quelques kilomètres une ancienne voie ferrée avant de rejoindre le chemin de halage du canal vers Brest, le matin. Première constatation, l’ouvrage semble à l’abandon et aucun bateau ne peut plus circuler certaines écluses étant murées. Je propose aux 5 adhérents avec moi de continuer le canal afin de voir la fameuse tranchée de Glomel travaillée par des milliers d’hommes, la plupart des bagnards dans des conditions de vie désastreuse qui fait passer le canal vers l’ouest d’une altitude de 188 m à une altitude de 148 m sur 3 kilomètres à l’aide de 13 écluses, plutôt que de se dérouter comme prévu sur Rostrenen. Il nous faut maintenant quitter le chemin de halage pour nous rapprocher de notre itinéraire en utilisant une ancienne route nationale déclassée, une voie rapide passe en parallèle. Nous arrivons à Carhaix-Plouguer bien connu pour son festival de musiques actuelles « Les Vieilles Charrues ». C’est l’heure de la pause, il est 12h30 et une boulangerie fera l’affaire. La pluie est de retour. Non je devrais dire la bruine… qui nous accompagnera par moment une bonne partie de l’après-midi et du début de soirée. A la sortie de la ville, nous prenons l’ancienne voie ferrée en stabilisé déjà empruntée en 2018 pour faire le Tour du Finistère Nord. Nous la quittons à l’ancienne gare de Locmaria-Berrien pour prendre la D 769, le long de la rivière d’Argent qui nous mène à Huelgoat au camping du Lac.
81,74 km, DR 6h04, DD 7h28, DP 509 m, DN 472 m.
J14. Huelgoat/Huelgoat. Pour ce dernier jour, le ciel semble vouloir être plus clément, certes la couche nuageuse est bien présente et à l’horizon sur les hauteurs on distingue des nuages bas. Nous partons avec pour la plupart une seule sacoche arrière avec le minimum pour la journée. Après 10 kilomètres, une pause à La Feuillée pour l’achat du pain et quelques viennoiseries. Gros bourg doté de deux églises proches l’une de l’autre.
La route continue de monter régulièrement puis sur le dernier kilomètre, le pourcentage est de 10 % et c’est l’arrivée au point routier le plus haut, le col du Tréludon à 362 m d’altitude sous un ciel breton où le soleil joue avec les nuages avec un vent orienté Nord sensible et frais. Nous laissons nos vélos dans la lande à proximité de massifs de bruyère cendrée. Deux kilomètres à pied et nous atteignons les points hauts les Ro’ch Ruz et Ro’ch Tréludon. Après la photo comme il se doit pour marquer le moment, nous gagnons la D785 un peu plus passante pour aller chercher le col de Trévézel à 344 m d’altitude. Un parking un peu plus loin où nous abandonnons une nouvelle fois nos montures pour, à pied, gagner le dernier sommet le Trévézel. Il nous reste à atteindre la chapelle de Saint-Michel-de-Brasparts où la vue sur 360° est unique et lointaine. Le retour passe par le Sud du réservoir de St-Michel, nous pénétrons par curiosité aux abords de la centrale nucléaire en déconstruction de Brennilis, arrêtée définitivement en 1985 puis laissons ce chantier pour regagner Huelgoat. Nous accueillons en fin de journée Yves et Vincent qui sont venus nous récupérer pour le retour sur Clermont.
La soirée pour la majorité du groupe se passe au restaurant avec Yves et Vincent afin de les remercier de leur disponibilité.
57 km, DR 4h16, DD 6h32, DP 880 m, DN 906 m.

Sommet du Trévézel

Merci à Pascal pour ces nombreuses photos et vidéos réalisées tout au long de ce périple et que vous pouvez retrouver sur le site d’Atlas, page « Nos Aventures »

Problèmes mécaniques et autres : Armand a effectué quelques réglages de passages de chaîne sur deux vélos. Un changement de chambre à air suite à un défaut sur une valve Presta.

Incidents :
deux chutes spectaculaires, sans conséquence, par manque d’attention.




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