Animateur : Yves
Nombre de participants : 18 animateur compris (12 F, 6 H)
Météo : Petite fraicheur matinale et soleil toute la journée, température agréable
Distance : 25 km
Dénivelé : 700 m
Durée : 8 h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 50 pour 2 véhicules et 80 pour 2 autres soit : 260 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINERAIRE : Sallèdes, la Bellevue, la Gate, Badassat, la Bâtisse, Roussel, Bracou, Isserteaux, Gague, le Quay, Courdeloup, Isserteaux, la Rochette, Montagnet, Bouffevent, les Fourguis, Dagout, Chaugne, Peyroulade, Sallèdes.  

Randonnée prévue facile dans le Livradois ce matin, au départ de Sallèdes, mais qui va se compliquer toute la journée. 
Petite fraicheur matinale, qui doit évoluer dans le bon sens dans la journée. Confiant, tout le monde part habillé léger.

Famille de champignons

Première curiosité sur le parcours le château de Bellevue, demeure privée du 19°S. Une magnifique allée, parsemée de cyclamens en fleur, conduit à l’édifice. Nous pointons notre nez pour une jolie photo.

Château de Bellevue

Une charmante dame, certainement la propriétaire vient à notre rencontre et nous propose d’appeler son mari pour nous donner des renseignements sur la propriété. Malheureusement le monsieur, du haut d’une fenêtre, nous fait comprendre qu’il ne l’entend pas de cette manière. Le groupe un peu déçu fait demi tour et reprend son chemin.
Passé Roussel et Bracou, un sentier bien apparent sur la carte aurait du nous conduire à la deuxième curiosité du jour, le château Léobard. A Bracou, malgré notre obstination au milieu des ronces et orties (Aie, aie, aie les jambes) nous ne trouvons pas l’issue. J’apprendrai plus tard par une locale que celui-ci n’existe plus. 
Changement de cap, direction sud-est pour les Gruns, de là le chemin le plus rapide pour gagner Isserteaux reste introuvable également, il a eu existé. Nous en empruntons un autre qui nous promène allègrement entre clairières et parties boisées. Après Isserteaux, une portion de route nous mène à Gague, mais cela n’en n’est pas un ! En chemin nous avons entrevu la toiture du fameux château blotti dans le végétation. A le Quay, petit mamelon de 764 m, nous jetons l’ancre pour la pause méridienne car la faim se fait sentir. La descente sera moins aisée que la montée car là aussi un chemin probablement utilisé à une époque, bordé de murs de part et d’autre, se résume à une sente animalière très peu fréquentée.
Nous arrivons enfin en bas sur le grand chemin forestier qui mène aux Egaux où nous n’irons pas. Changement brusque en direction du Courdeloup pour la petite surprise annoncée au départ ce matin. Le remarquable pierrier d’orgues basaltiques brisées.

Pierrier du Courdeloup


La montée se fait tranquille, chacun  à son rythme, on ressent bien la chaleur accumulée sur ces pierres en ce début d’après-midi.
Nous voici tous en haut, contemplation du paysage, de là on s’aperçoit que la pente est bien raide sur la fin. Ceux qui ne connaissaient pas (et ils sont nombreux), sont contents de cet intermède sportif inhabituel.

Moment de contemplation

Pour la descente, nous allons jardiner un peu comme dirait Michel, la sente discrète que j’avais suivie mi juin est introuvable aujourd’hui, disparue sous la végétation. En gardant le cap nord-ouest nous devrions arriver au bord de la route, ce qui fut fait.
Deuxième passage à Isserteaux où certains font de l’eau, contournement de Montjoux et voici la Rochette que nous arpentons en long et en large pour constater que le tracé prévu est devenu la propriété de l’éleveur local.
Donc, plan B, qui nous rallonge un peu, petite route par Montagnet et Bouffevent pour finir sur un sentier entre les roches jusqu’à la D754 longée par le ruisseau de Caffignoux. Dernière grosse remontée par Dagout. A la Chaugne le chemin devait nous ramener à Peyroulade proche de Sallèdes, pour couronner le tout, une fois encore le chemin est bien là entre deux clôtures mais complètement envahi par une nature luxuriante qui s’en donne à cœur joie.
Nous longeons les prés voisins, car ici pas de plan B, Perturbé par toutes ses péripéties, à Sallèdes je m’engage sur une mauvaise route et c’est Anny plus lucide qui nous ramène dans la bonne direction.
Parfois il y a des journées qui se passent bien et d’autres…
Aujourd’hui c’était le bouquet, l’animateur en a pris pour son grade mais tout cela dans la bonne humeur et avec sympathie.
La dégustation du savoureux gâteau maison, d’Annick, nous a remis de toutes ces émotions.

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