Animateur Michel J.

Nombre de participants : 20 animateur compris (6F, 14H) + 3 salariés de la commune.
Météo : ciel bleu, température douce en matinée puis chaude dans l’après-midi
Durée : 8 h 30 (déplacement routier compris)
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd, 2 voitures du Crest en co-voiturage et trois voitures sur place soit 290 km.
Matériel apporté par les participants et ou mis à disposition : une débroussailleuse à roue, une débroussailleuse à dos, des crocs, des râteaux, des piochons, des pioches, une faux etc…
Préparation et rédaction : 4 h 00

Nous luttons depuis plusieurs années contre la renouée du Japon, plante invasive qui colonise avec succès toutes les berges de l’Allier.
La Renouée du Japon (Fallopia japonica) est une plante originaire des pays d’Asie. Introduite en France dans un but ornemental dans les années 1940. Préférant les sols humides on la remarquait principalement au bord des rivières mais aujourd’hui, on la retrouve dans différents milieux et même sur les bords des routes.
La lutte peut paraître perdue d’avance mais le résultat obtenu en aval du pont de Joze permet de penser que sur quelques centaines de mètres on peut maintenir le paysage ouvert et arriver à revoir la rivière !
« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. Bertolt Brecht »

On commence à revoir la rivière !

Il y a quelques années, il nous était devenu impossible de mettre à l’eau les canoës canadiens de l’association. En accord avec la municipalité de Joze et son dynamique Maire, nous avons essayé avec succès de rendre une partie des berges accessibles. Maintenant les habitants de ce joli village peuvent en aval du pont contempler et accéder à la rivière, pique-niquer sur l’herbe. Les pécheurs ont repris l’habitude de s’installer sur les berges à l’ombre de magnifiques saules.
Toutefois, ailleurs, la colonisation se poursuit, se densifie, canalisant par un mur végétal cette belle rivière. Si chaque commune bordant l’Allier pouvait s’engager à lutter contre cette envahisseuse et ouvrir un espace au niveau des lieux habités, un grand pas serait franchi !

Déclarer la guerre à la renouée c’est rendre la rivière aux riverains et pour se faire il faut agir le plus tôt possible, dès le printemps, en arrachant et en brûlant toutes les tiges naissantes. Si d’autres tiges sortent plus tard, fauchez-les systématiquement pour épuiser la souche et continuez de brûler les déchets produits.

Compte tenu des conditions d’humidité et de hauteurs d’eau, nous sommes intervenus un peu tard cette année et nous avons du affronter une forêt de plus de 2,50 m de haut, dense et épuisante. Seul un travail manuel complété par des machines portatives ou de petites tailles à roues nous ont permis de reconquérir une partie du territoire. On peut dire que 800 m² carrés environ ont retrouvé de la lumière. Nous avons été épaulé pour cette mission par trois salariés de la commune.
Nous avons regardé avec intérêt le couvert végétal de la Renouée, le constat est édifiant, quelques araignées sinon rien. Pas de nid d’oiseaux, aucun insecte !

Travail à la faux pour préparer le passage des machines…

La coupure de milieu de journée avec un pique-nique offert par la municipalité a permis aux 20 participants de se refaire une santé. Merci à tous pour ce travail engagé pour le bien de la collectivité.

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