Animatrice : Mady
Nombre de participants : 19 animatrice comprise (9F, 10H)
Météo : ciel couvert avec une belle éclaircie en mi journée
Distance : 21 km (montre gps)
Dénivelé : 450 m (montre altimétrique)
Durée : 6 h 45
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 48 km pour 3 voitures de Clermont Fd, 60 km pour 1 voiture du Crest, 4 voitures sur place pour 64km soit au total 172 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINERAIRE : Châteauguay, sommet du Puy de Marcoin, Forêt de Marcoin, Marsat, Les Vergnes, Mirabel, Champ Griaud, Châteauguay.

Quand on évoque Châteauguay, on pense immédiatement à son château qui domine la plaine de la Limagne et à son vin …. Le château édifié au 14ème siècle sur l’emplacement du château de Vigosche (XIème) a été le lieu de rencontres entre le Marquis de Lafayette et le Marquis de Laqueuille, pour préparer les réformes des États Généraux et l’abolition des privilèges. Le vignoble très important au 19ème siècle recouvre encore près de 100 hectares et bénéficie depuis 2010 de l’appellation AOC.
Mais Châteauguay peut être aussi un point de départ de randonnées par son positionnement à l’extrémité Est du plateau de Lachaud. C’est par ce plateau que nous commençons la randonnée en nous dirigeant plein ouest, le 1er objectif étant le Puy de Marcoin Le ciel est couvert et bas, pas de belle vue sur la Chaîne des Puy ! Au point côté 503, avant la traversée d’une petite route goudronnée nous découvrons grâce à un panneau explicatif le Marais du Grand Patural. Cette zone humide temporaire de 4 hectares où 4 mares peuvent exister est une réserve importante de biodiversité avec plus de 105 espèces recensées dont le papillon cuivré, la huppe fasciée, la salicaire commune et la salamandre tachetée pour n’en citer que quelques unes.
Au croisement de chemins suivants, une croix qui paraît neuve par rapport à son socle attire notre attention. C’est la Croix de Rouère disparue en janvier 2014. Cette information trouvée sur un bulletin municipal de la mairie de Malauzat, ne dit pas si celle en place maintenant est d’origine ou une copie.
Une sente sympathique nous conduit à travers bois au Puy de Marcoin.

La montée au Puy de Marcoin

Au sommet, un imposant château d’eau et malgré quelques recherches nous ne retrouvons pas la borne géodésique qui figure sur la carte IGN. A t-elle disparu avec la construction du château d’eau ? La descente du puy s’effectue par un petit sentier qui nous ramène au bas d’un versant où la vigne est encore présente.
Le chemin suit en parallèle le très petit ruisseau de Saut Gouttière avant de pénétrer dans la forêt de Marcoin.

Ruisseau du Saut Gouttière

A la sortie de la forêt là où devrait couler Le Mirabel, c’est un fossé à sec que nous traversons. Le large chemin que nous suivons laisse apparaître par endroits sur le talus de gauche les blocs d’une coulée de lave. Un peu plus loin à droite nous surplombons le ravin de Canolas. En 2020 une semaine de nettoyage avec 30 bénévoles a permis d’en extraire 1000 pneus. Les photos avant et après affichées sur un panneau sont explicites. A la vue des premières maisons de Marsat nous changeons de direction pour remonter en partie le coteau avant de descendre plein nord. C’est là, peut être grâce à l’apport d’eau de ses affluents notamment la Rivaux dont la source est proche de Volvic, que nous voyons enfin couler le ruisseau de Mirabel.

Le ruisseau de Mirabel

Provenant de la coulée de la Nugeyre, la qualité de ses eaux permettait d’alimenter moulins, lavoirs, fontaines et même une pisciculture. Nous le suivons, puis le traversons sur une petite passerelle pour remonter ensuite dans Marsat. Très ancien sanctuaire, la petite cité, a fait l’objet de visites de personnages illustres, Grégoire de Tours au VI siècle et le roi Louis XI en 1465. Après le passage au cloître restauré et la visite de l’église (Vierge Noire, retable du XVIIème, roda ou roue de cire, dernière chandelle offerte par une confrérie de Riom avant la Révolution, portail sculpté) nous nous installons au pied de la seule tour relativement intacte de la citadelle médiévale pour le pique nique avec le soleil qui a fait son apparition.

Le cloître
Tour, lavoir à gauche et coulée de lave….

Repus de nos provisions et des gourmandises offertes, nous repartons pour rejoindre Châteauguay en empruntant en partie le GR300 qui remonte sur la colline. Après un passage en forêt, à l’entrée de Châteauguay, enfin quelques vignes ! Un détour par le plateau de Champ Griaud et retour dans le bourg pour passer devant les caves qui auraient été creusées par des prisonniers à l’époque de Napoléon 1er.

Les caves de Châteaugay

Devant les entrées, on recherche et on trouve les encoches dans la pierre qui permettaient de caler une barre transversale, pour sortir à l’aide d’une corde les tonneaux. Nous terminons la randonnée par le château. Après 1789, les douves sont comblées et les enceintes abattues et cet espace devient terrain à construire. En 1828, il fut alors question d’abattre la forteresse pour fournir de la pierre à bâtir. Heureusement ce projet ne se réalisa pas, et nous pouvons donc encore admirer dans la cour, une belle porte du XVème siècle, (sculptée de choux et de pinacles, avec l’écu incliné de la famille de Laqueuille).

La porte du château

Encore des gourmandises et nous nous séparons après une belle journée. Merci à tous et à bientôt.

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