Animateur : Thierry
Nombre de participants : 12, animateur compris (4F, 8H)
Météo : hivernal et gibouleuse
Distance : 44 km (GPS et Smartphones à peu près d’accord)
Dénivelée : 1353 m (idem)
Durée : 11h00 (pauses comprises) – 8h15 de marche efffective (montre d’Eric)
Classement Atlas : Difficile
Préparation+ CR : 4 h


ITINERAIRE : Parking des Goules- sommet du puy des Goules, descente SW, Traversin, contournement sud du Creux de la Berthe puis en suivant la courbe de niveau jusqu’au début des Muletiers, cratère Kilian, ouest du puy de Salomon, ouest du puy de Montchié, col de la Moréno, Source de l’Enfer, ouest des puys de Montchar et Pelat, intersection avec GR4, sommet du puy de Mercoeur, Sud vers puy de Lassolas, sommet du puy de Lassolas, intersection GR4-GR30, S/SE vers Maison du Parc, contournement sud du puy de Vichatel, col de la Ventouse, Est du puy de Charmont, Fontclairant, intersection avec GR4, GR4 jusqu’à Saulzet le Froid, Mareuge, Saignes, Beaunes le Froid, Varennes, Lac Chambon

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Attendu avec impatience et, ou inquiétude par certains, cette rando longue qui a traversé les 3 « cols » – Goules, Moreno, Ventouse – a tenu toutes ses promesses.
Partis dans l’hiver aux Goules, nous sommes parvenus après 11 heures d’effort au lac Chambon dans une météo gibouleuse de mars. Mais la météo a été plus que bienveillante avec un peu de soleil bienvenu mais pas de pluie, la « pas-copine » des randonneurs. En empruntant quasi exclusivement que des sentiers ou chemins, la première partie de la rando a quand même permis à certains de découvrir de nouveaux cheminements dans la chaîne des Puys. Après le col de la Ventouse, l’itinéraire n’empruntait plus que des chemins connus de tous.
Le puy de la Ventouse monté sans presque s’en apercevoir, il était temps de redescendre vers le Traversin et le Creux de la Berthe noyé dans le brouillard puis par un petit sentier sympathique qui commence à être connu (surtout des trailers) nous sommes arrivés au col de Ceyssat. Sur les arbres, la neige fraiche recouvrait les jeunes feuilles vertes dans un beau contraste. Un peu avant la Moreno, sous les pentes du Montchier, un ravitaillement bienvenu nous attendait. Après avoir repris quelques forces et s’être partagé les vivres, nous avons repris la route jusqu’à la source de l’Enfer et son beau puy de Montchar/ Vasset. L’occasion de donner quelques informations sur la génèse explosive du lieu. Puis nostalgie, nostalgie, le sommet du Mercoeur et un socle de béton témoignant de l’imposante construction qu’ATLAS a supprimé du paysage grâce à une organisation et un travail de tous remarquables ! Vite descendus du Mercoeur, nous étions déjà dans la courte montée vers le puy de Lassolas avec au sommet une « toujours » belle vue à 360°sur un paysage enneigé. Au fond de l’horizon, le Montenard apparaissait comme une promesse encore lointaine. Sur le chemin vers Montlosier, nous rejoignions un petit groupe de jeunes parisiens en itinérance pour quelques jours dans la Chaîne. Si près de chez eux mais évoluant dans un environnement si différent de leur quotidien « jaune » et « lachrymo » !

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La pause déjeuner intervenait un peu avant Montlosier éclairée par un soleil timide mais réconfortant. Repas rythmé par les sabots des chevaux en rando eux aussi participant à un grand rassemblement équestre dans le parc du château. Les affaires reprenaient après ce petit moment de douceur pour gagner Fontclairant où un second ravitaillement nous attendait. Rémi, un copain, nous recevait dans sa maison fraichement emménagée. Le garçon avait bien fait les choses et c’est une table copieusement garnie et ses bancs qui nous accueillaient dans son garage. Nos trois conductrices, Isabelle, Claude et Dominique se joignaient à nous pour une petite collation appréciée de tous. Mais la route était encore un peu longue et il fallait bien s’arracher à cette chaleureuse ambiance faite de douceur et de gentillesse.

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Nous abandonnions hélas un compagnon en manque de jambe ce dimanche là. Les presque derniers vingt kilomètres se parcouraient sans grande difficulté et toujours à un bon rythme. Le Montenard entrevu au sommet du Lassolas devenait réalité : le groupe tenait le bon bout. Encore deux heures de marche et c’était le Chambon qui se dévoilait au dernier moment à Varennes. Fin de la rando sur le parking de la base nautique dans un très bon état de forme et dans la satisfaction d’avoir atteint pour chacun son objectif personnel : pour la plupart des membres du groupe – y compris les randonneurs les plus aguerris – c’était la première fois qu’ils marchaient sur une telle distance. Après que l’animateur ait remercié chacun pour sa participation et pour sa contribution au bon déroulement de la journée, il était temps de reprendre la route vers le col des Goules où nos voitures nous attendaient.

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Belle journée de rando au long cours qui me laisse penser que des parcours sur de telles distances pourraient nous être proposés plus souvent. Pour parler un jargon de gestion de projets, disons que l’étude de faisabilité qu’a été cette longue rando a démontré que le projet « longue distance » était faisable avec les bons objectifs et les bonnes ressources ! Merci à tous pour ce beau dimanche à la campagne !

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