Animateur : Georges
Nombre de participants : 21 ( 12 H et 9 F )
Distance : 19 km
Dénivelé : 600 m
Durée : 6 h
Classement Atlas : facile
Météo : brouillard et pluie fine une partie de la journée , terrain gras
Kilométrage auto : 35 kms pour 2 voitures et 60 pour 3 autres
Préparation et CR : 3 h
ITINERAIRE Départ du col de Ceyssat , puy de Lacroix , descente en hors piste jusqu’à la sente du creux de la Berthe , le chemin des chèvres , le Traversin , contournement du puy Pariou , passage à l’est du puy de Comes , bac de Ceyssat , bac de Montmeyre , contournement par l’est des puys de sault , cratère du puy de Kilian , retour col de Ceyssat .
Départ pour cette rando dans le brouillard et une petite pluie fine. Aujourd’hui, deux thèmes au programme : les volcans et l’ époque gallo-romaine. Nous avons pu découvrir des sites intéressants : le puy de Lacroix adossé au puy de Dôme avec un petit temple dont il ne reste plus aucune trace. Ce temple était utilisé par les pèlerins ne pouvant accéder au temple de Mercure pour prier. Passage ensuite sur la sente du creux de la Berthe, ce chemin, à l’époque, était utilisé pour le transport des blocs de pierre jusqu’au temple de Mercure, certains blocs pesant jusqu’à deux ou trois tonnes. En fin de journée, visite de l’emplacement d’un autre temple, coté ouest , dont il reste quelques fondations et des restes de terre cuite. A proximité, les vestiges de la via-aggripa, voie romaine de Lyon jusqu’à Saintes avec un passage par Clermont (Augustonemetum) et le col de Ceyssat. Pour clôturer la journée, descente dans le cratère du Kilian. L’exploitation de sa lave à grande échelle a été utilisée pour le temple de Mercure, mais également au col de Ceyssat pour la construction d’une agglomération. Trois zones occupaient le village : une zone d’habitat pour les pèlerins et les voyageurs, une autre culturelle pour la fabrication d’objets de cultes pour les temples ou pour la vente aux pèlerins, et la dernière une zone funéraire avec lieu de crémation et découverte d’un sarcophage. La tempête de 1999 permit de découvrir l’origine des blocs de lave ayant servi à la construction du temple de Mercure. Avant les années 2000, les archéologues n’avaient pas de certitude sur l’origine de ces blocs. Merci à tous pour votre patience d’avoir écouté mes commentaires un peu brouillons. A bientôt pour de nouvelles randos.
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