Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris ( 8 F, 4 H)
Météo : temps couvert , température douce
Distance : 23,5 km
Dénivelé : 990 m
Durée : 8 H pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 100 km pour 3 véhicules (Corinne, Didier, Yves) soit : 300 km
Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Sauxillanges, la Chassagne, PC649, Civadoux, Bonnefont, Chapeloux, la Sagnole, Lous Réal, Lousbeny, la Faye, la Lyonne, PC686, PC744, Roche du Diable, le Fay, Cassot, PC506, St Quentin sur Sauxillanges, la Coierie, Sauxillanges.
Suite à une erreur d’étourderie, l’animateur avait inscrit sur l’intitulé de la randonnée, facile avec 850 m de positif. De ce fait les participants n’ont pas hésité à me charrier au départ. A l’arrivée cette rando à 20 m près aurait pu être classée difficile en raison de la disparition d’un sentier sur presque 2 km, la notion de facile a sifflé à mes oreilles, le tout dans la bonne humeur et la camaraderie.
Nous longerons aujourd’hui les 2 rivières qui forment l’Eau Mère à Sauxillanges : la Chaméane et l’Astrou. Sitôt sortis de Sauxillanges la pente s’accélère jusqu’à la Chassagne, vient ensuite un passage en courbes de niveaux, en surplomb de la Chaméane sur un chemin forestier très agréable en cette matinée de douceur inhabituelle. Nous plongeons sur Civadoux et son élevage piscicole avant de remonter à Bonnefont où une petite pause encas s’impose. A Lousbeny il est douze heures trente, un petit muret fera notre affaire pour le déjeuner.
Nous remontons sur la Faye, notre point haut du jour, 790 m avant de redescendre dans la deuxième vallée, celle de l’Astrou que nous traversons à la Lyonne. Comme le parcours est constitué de creux et de bosses, nous regrimpons sur l’autre versant en direction des Côtes pour découvrir la Roche du Diable, site longtemps exploité pour en extraire du granite jaunâtre très utilisé dans les villages environnants.
Le hameau de le Fay traversé, nous repiquons sur l’Astrou pour le traverser de nouveau à Cassot et le longer jusqu’à la Vernière. Nous voilà repartis sur le versant rive gauche mais le sentier commence à se détériorer. Après la station de pompage, plus la moindre trace ne serait-ce que d’un semblant de sente. Nous venons de descendre plus de cent mètres dans des conditions difficiles, la remontée n’enchante personne.
Nous décidons donc de faire notre propre trace parmi une végétation dense, de fougères, ronces et autres, le tout entre les arbres morts entremêlés. Le cap est facile nous avons l’Astrou à notre droite et nous devons le suivre. Arrivés vers la Vernière il faut remonter maintenant, la pente est raide mais tout le monde suit sans problème. Quelques mètres plus haut nous retrouvons le chemin qui nous conduit à ST Quentin – sur -Sauxillanges. Le fameux soupçon de hors-piste annoncé aura été sur 1,5 à 2 kilomètres et aura augmenté notre dénivelé d’environ 100 mètres.

A St Quentin, rapide regard sur l’ imposante église romane et nous nous dépêchons de monter à la table d’orientation pour admirer l’horizon avant la tombée de la nuit. Il ne nous reste plus qu’à regagner nos voitures pour clôturer cette journée physique, mais agréable avec une météo inespérée.

Merci à Laurent (futur animateur) qui a su dompter la carte sur l’ensemble du parcours, et à Pierre qui a joué au sanglier dans la partie hors-piste.
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