Animateur : Pierre
Nombre de participants : 7, animateur compris (4 femmes, 3 hommes)
Météo : ensoleillé et chaud (30°)
Distance : 19,8 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 6h43 pauses comprises (5H22 hors pauses)
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 160 km pour 2 véhicules
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : Thiers, Dégoulat, Pialet, Membrun, Chemin des champs de pierres, Luc, Chemin de la Meule, chemin de Chabanat, Martignat, Laire, Landrodie, La Font, L’Obstancie, Chemin rural de la Grimardie à Montguerlhe et à la Chassaigne, Chemin rural du Fermoulis à Péage, Le Péage, Madière, Le Faux Martel, Les Bergerettes, Pont Haut, Dégoulat, Thiers.

Le départ se fait depuis les bords de la Durolle, rivière qui traverse Thiers et qui a permis en son temps le développement économique de la ville notamment dans l’industrie des couteaux. Rapidement nous rejoignons les bois et traversons le « Pont Vielh », plus vieux pont de Thiers daté au moins de 1476.

Il fait moins d’un mètre de large et son accès est de nouveau possible grâce à l’action d’une association locale. Une première montée se fait jusqu’à Dégoulat par le GR89 (chemin de Montaigne) et qui à terme doit rejoindre Lyon à Bordeaux. Il doit son nom à Michel de Montaigne qui rejoignit Bordeaux depuis Lyon à pied où il venait d’être élu maire en 1581.

            A Dégoulat nous quittons le GR89 pour rejoindre le Sentier des Margerides qui remonte la Durolle en balcon. Le chemin passe sous une conduite forcée qui descend du barrage de Membrun puis nous descendons vers la Durolle pour suivre la Vallée des Rouets, lieu emblématique de Thiers où des artisans y émoulaient les couteaux depuis le 17ème siècle jusqu’au déclin de cette industrie manuelle avec l’avènement de l’électricité dans les années 1930. Les vestiges des rouets montrent l’importance de cette activité.

Rouet

            Après être passés près du dernier rouet encore debout et transformé en musée, nous remontons à Membrun.

La journée sera chaude mais la majeure partie du dénivelé se fera dans la matinée et à couvert. Le petit groupe que nous formons marche à une bonne allure et nous faisons régulièrement des pauses boisson. A l’approche de Landrodie, nous faisons une halte pour déjeûner dans un champ d’herbe dont le propriétaire est, hasard, un ami d’Annick et Laurent et  viendra échanger quelques mots.

            Au lieu-dit Le Péage, ancien lieu d’octroi des charrois, nous rejoignons le GR89 et passons au pied des vestiges du château militaire de Montguerlhe qui tient son nom de l’auvergnat « guerlhar » et qui signifie « le mont d’où l’on peut guetter ». Un peu plus loin nous dépassons le point culminant de la randonnée et, à proximité du lieu-dit Madières, nous quittons le GR89. En passant près des Bergerettes, nous entamons la longue descente jusqu’à Dégoulat et reprenons le chemin emprunté à l’aller en sens inverse. Avant de repasser par le Pont Vielh, nous faisons un crochet par la chapelle Saint-Roch (1630), hélas fermée mais sans grand intérêt.

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