Animateur : Pierre
Nombre de participants : 8 animateur compris (4 femmes, 4 hommes)
Météo : ensoleillé et chaud, lourd l’après-midi
Distance : 22 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 7h00 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 2 voitures sur place et 1 voiture au départ de Clermont soit 74 km.
Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire : Cascade de Say, PC 874, PC 929, PC 984, Banson, PC 885, PC 790, Les Chassagnes, les Renardières, PC 807, Le Colombier, Puy du Soud, PC 798, Monges, Hyvon, Vareilles, Say Soubre, cascade de Say.
Rendez-vous est donné au parking de la cascade de Say alimentée par le ruisseau de Gelles, ruisseau que nous avions traversé par un gué au mois de mars mais nous n’y avions trempé que les pieds.
Les voitures ont été garées sur le parking au pied d’arbres dont l’ombre bienfaitrice sera appréciée à notre retour. La journée promet d’être chaude – elle sera étouffante – et les prévisions de température auront été sous-estimées (32° au lieu des 29° vus sur les sites de météo).
Le départ se fait en direction du Puy de Banson après la traversée de la D204. Le sentier est peu visible mais praticable et sinue dans la forêt. Après quelques mètres, le sentier se perd mais nous retrouvons rapidement un chemin d’exploitation. La végétation s’est beaucoup développée ce printemps avec les précipitations et les chaleurs de ce mois de juin ; les orties et les ronces ont envahi le parcours et nous chatouillent les guiboles et dessous de bras. Laurent prend l’initiative d’ouvrir la trace, ce qui facilite le cheminement de la troupe. La pente est régulière et n’est pas forte. Avant de contourner le puy de Banson, nous empruntons un bout de route bitumée ce qui nous repose un peu des efforts consentis dans la végétation.
A la descente tranquille du puy, nous traversons le village de Banson à proximité de la chapelle (privée) d’un château qui n’en a ni l’air, ni la chanson. A ne pas confondre avec le château de Banson situé près de Combronde qui n’existe plus car dynamité durant la seconde guerre mondiale.
Après la traversée de Banson, nous rejoignons le ruisseau des Planchettes et le suivons pratiquement jusqu’à sa confluence avec la Miouze. En remontant sur une courte portion de hors-piste, nous récupérons un agréable chemin, toujours ombragé, qui suit en balcon la Miouze et la voie de chemin de fer. Régulièrement, nous y voyons de jolis lys martagon.

Au sortir du bois des Renardières, nous trouvons un champ récemment coupé où nous nous arrêtons pour le déjeuner. L’ombre des arbres et le confort de l’herbe tente l’une d’entre nous pour une courte méridienne.
Nous continuons l’itinéraire en traversant la voie de chemin de fer et la Miouze une première fois, direction le Colombier puis Massages où une tablée réunit les habitants. Faute d’une fontaine potable, l’un de nous se voit généreusement offrir une bouteille d’eau gazeuse. La chaleur commence à se faire beaucoup ressentir sitôt que nous marchons en plein soleil mais les chemins sont fort heureusement arborés. Après le contournement du puy Marmont, nous retraversons une deuxième fois la Miouze et la voie de chemin de fer. Avant la remontée vers Monge qui se fera à découvert, nous effectuons une halte à l’abri des arbres car l’effort de marche sous la chaleur commence à être éprouvant.
Arrivés à Monges, nous entendons de loin la musique d’une fête de village. C’est le jour choisi pour les réunions villageoises après celle de Massages. Au cimetière, nous nous arrosons d’un peu d’eau et remplissons quelques gourdes avant de poursuivre vers Hyvon, Vareilles et Say Soubre que nous ne faisons qu’effleurer.
Une dernière montée et nous retrouvons nos véhicules. Quelques uns d’entre nous iront découvrir la cascade de Say en contrebas et les quatre hommes présents ce jour iront y prendre une douche rafraîchissante.
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