Animateur : Thierry
Nombre de participants : 13 animateur compris (5 F, 8 H)
Météo : Très, très doux ; pluie à mi-rando
Carte : IGN 2531ET
Distance : 12,5 km
Dénivelée : 500 m
Durée : 4h30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 30 km pour 2 voitures soit : 60 km et 2 voitures sur place
Itinéraire : Col de Ceyssat, sente ouest du puy de Dôme, Creux de la Berte, GR441, Traversin, grottes du Cliersou, Chabanne-Vieille, GR441, sud Grand Suchet, la Cîme de la Plaine, chemin de la Vialle, le col de Ceyssat
Finalement nous sommes treize à vivre cette petite expérience sympathique de la randonnée de nuit. Les participants sont-ils motivés par le vin chaud qui sera distribué à mi-parcours ?
Pas que.

La marche de nuit oblige à ouvrir tous ses sens, de l’odorat à l’ouïe et la vue. Surtout ce samedi soir dans les sentes et chemins du cœur de chaîne. Cheminement moins favorable que l’année dernière à Mareuge.
Partis du col de Ceyssat vers 19h15, nous bifurquons vite sur notre gauche pour parvenir sur la sente qui nous mène sur le flanc ouest-nord-ouest puis nord de notre beau Puy, à proximité du bas du sentier des Chèvres. Ce chemin était celui suivi par les ouvriers qui amenaient les blocs de basalte au sommet du Puy en vue de la construction du temple de Mercure. Presque au bout de cette sente, je signale une grande dépression peu visible dans le noir: le Creux de la Berte.
Nous retrouvons le GR qui nous mène sur le Traversin et bientôt au pied du Pariou. Bizarrement, je trouve la piste moins difficile qu’en journée où je me tords souvent les pieds sur ce sol devenu chaotique.
Au carrefour nous prenons à l’ouest la direction du Puy de Côme et peu après l’embranchement vers le sommet du Cliersou. La montée se fait à un bon rythme et nous nous arrêtons dans la seconde grotte juste au moment où les premières gouttes se mettent à tomber. C’est l’heure de la pause que nous prenons bien à l’abri. Pas besoin de se réchauffer vu la température extérieure depuis notre départ.
Comme promis, le vin est vite réchauffé par nos deux réchauds et distribué derechef aux amateurs. Il semble bien apprécié ! Un petit complément alcoolique est apporté par Patrice et son rhum magnifique! Un petit pain d’épices trouve ses douze gourmands. Dommage nous sommes treize. En plus de ces photos, Patrick partage sa part avec moi. Merci Patrick.

Toutes les bonnes choses ont une fin et il nous faut reprendre la route après avoir vérifié que le feu de tourbe allumé par Patrice était bien éteint. Patrice avait monté dans son sac brindilles et tourbe ramenée quelques années auparavant d’Irlande. Comme prévu la tourbe qui a une combustion difficile n’aura brûlé que partiellement. La seconde partie de ballade est plus humide mais protégés par les arbres, la pluie ne nous fait pas fondre. Malgré tout j’écourte un peu le tracé initial qui à partir de Chabanne Vieille nous faisait contourner le Puy de Côme par le nord. Nous plongeons donc à allure soutenue vers le sud-est du Puy. Juste le temps de constater qu’il est maintenant interdit de tous côtés par un bon grillage à mouton… Après le Puy Balmet, au PC 1032, on devine un nouvel abreuvoir qui a nécessité des travaux pour la pose d’une conduite d’approvisionnement en eau partant du début du Traversin !
Nous parcourons des pistes défoncées par les engins d’exploitation forestière avec des piscines olympiques formées ici et là.
L’intersection vers le chemin de la Vialle n’est pas ratée et après un peu plus de trois heures de marche, nous retrouvons le col et nos voitures. La petite chanson que j’ai essayée d’apprendre à mes amis tout au long de la boucle n’étant pas parfaitement maîtrisée, aucune vidéo n’en aura été tournée. Pour en connaître le détail, vous pouvez vous adresser à Patrick qui de tous la connaît le mieux.
« Ah les cro-cro-cro, les cro-cro-cro les crocodiles sur les bords du Nil ils sont partis n’en parlons plus…» résonne encore dans la Chaîne !
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