Animateur : Thierry
Nombre de participants : 17 animateur compris (12 F, 5 H)
Météo : Douceur et soleil
Carte : IGN 2431ET
Distance : 25 km  
Dénivelée : 650 m  
Durée
 : 7h45 pauses comprises  
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 60 km pour 3 voitures soit : 180 km et 3 voitures sur place


Itinéraire :  St-Martin de Tours, Gioux, sommet puy d’Ebert, Soussat, Roche Branlante, Chez Chocol, sud la Gratade, le Cros, sous Roche Sanadoire, Douharesse-Haut, Rouchaube-Haut, ferme INRAE, Chamberte, Orcival, château de Cordès, Chez la Blanche, St-Martin

Randonnée entre Dômes et Sancy aux multiples paysages et points de vue qui avait tout pour satisfaire nos Atlassiens. A l’arrivée, la satisfaction s’affichant sur les visages nous prouvait que la mission était accomplie. Guidé par Patrick aspirant animateur le matin et Martine l’après-midi, le groupe a commencé par emprunter les petites pistes au départ de St Martin, bien tranquille en ce jeudi matin. Après Gioux, le parcours tracé continuait vers Fléchat mais le puy d’Ebert s’offre à nous sur notre droite… Je propose à Patrick de monter au sommet à l’occasion d’un petit hors-piste. La montée est raide mais courte. Là-haut on identifie vite à 1050 m la borne géodésique de ce petit volcan éruptif (ancien volcanisme) qui a quand même vu ses coulées s’étendre sur près de 5 km alentour. La recherche de l’azimut qui nous ramènera sur le chemin, effectuée par Patrick, nous commençons la descente sur les pentes boisées de ce charmant petit puy qui domine l’est de Rochefort-Montagne. Après avoir admiré la chaine des Puys au nord-est, nous retrouvons vite notre chemin d’exploitation au prix (réduit) d’un seul franchissement de clôture (au lieu de 2 😊).

Nous restons sur le plateau jusqu’à la Roche Branlante que personne n’arrive à faire osciller…. Un grand classique ! Le chemin continue par des sentiers bien mouillés et des petites routes sans circulation; les hameaux traversés sont tranquilles…. Après Chez Chocol, nous entrons dans la belle vallée de la Fontsalade qui démarre sous le col de Guéry et se termine à Rochefort. Vallée glaciaire ? Tous les experts ne sont pas d’accord sur sa genèse. Un peu avant la Gratade, l’animateur-aspirant pense tenir un raccourci pour éviter le hameau 😊 Après un petit hors-piste, il n’y aura que la route pour parvenir au Cros où nous prenons notre repas, au soleil, dans un espace dédié. Après la distribution rituelle de douceurs (au moins 6 ou 7 bienfaiteurs ce jeudi), je fais quelques commentaires sur les Roches Tuilières et Sanadoire que nous avons sous les yeux. Belles protrusions de près de deux millions d’années (contemporaines des volcans de l’Aiguiller), leur basalte issu d’une lave très visqueuse et riche en silice aux propriétés sonores bien connues : la phonolite qu’on trouve débité en lauze sur les toits des hameaux alentour. Un château s’élevait au sommet de la Roche Sanadoire au 14ème siècle peuplé d’une garnison imposante (près de 300 hommes ! ?). Un violent tremblement de terre le mit à terre dans le courant du 16ème siècle. Il endommagea également la Basilique d’Orcival…. Pas sûr que ces commentaires aient passionnés les foules inattentives (comme souvent !). Malgré la digestion qui s’annonce, il faut sortir de la vallée par un sentier pentu sur quelques centaines de mètres. Je trouve sur le chemin les roches volcaniques (de la trachyte) bien différentes des roches du puy d’Ebert, roches «Cœur de cratère » rouges aux multiples trous issus du dégazage de la lave fluide projetée dans les airs. Parvenus au sommet de la Montagne du Cros, nous continuons vers Douharesse Haut et son petit restau sympathique hélas fermé définitivement.  La retraite ? Après Rouchaube-Haut, nous continuons vers la ferme expérimentale de l’INRAE avec son point de vente de St Nectaire. Voyant entrer un groupe conséquent, le fermier a dû penser que sa recette de la journée était assurée. Grosse désillusion sans doute car tout le monde est ressorti les mains vides 😊 A proximité de la ferme, on aperçoit une station de méthanisation. Certains Atlassiens ne connaissait pas l’activité. C’est un processus qui peut avoir lieu naturellement dans certains milieux comme les marais, mais que l’on peut aussi mettre en œuvre volontairement dans des installations dédiées comme cette station. Les matières organiques pouvant être méthanisées sont nombreuses. On parle de méthanisation agricole ou méthanisation « à la ferme » lorsque ces matières proviennent des activités agricoles : effluents d’élevage (fumier, lisier), résidus de récolte, etc… Ce sont des sources de revenus non négligeables pour des agriculteurs. Ici, elle doit être gérée de façon expérimentale par l’INRAE ? Pas sûr. Nous continuons jusqu’à Orcival où une cérémonie funéraire nous empêche d’aller admirer la Crèche de Noël au cœur de la Basilique. Dommage.

Basilique d’Orcival

Nous suivons le GR 441 jusqu’au château de Cordès, bien dissimulé derrière ses hêtres et ses charmes aux belles frondaisons.

Château de Cordes

Château construit entre le 15ème et la fin du 17ème siècle, il bénéficia d’un savoir faire qui avait fait ses preuves à Versailles. Ainsi les jardins « à la Française » furent construits sous la direction de Le Notre. Il a été racheté à l’automne 2024 par un couple d’architectes américains tombés sous le charme. Il sera peut-être réouvert au public un de ces quatre ? Après un petit bout de route, nous empruntons un beau chemin forestier qui nous ramène doucement à notre point de départ. Belle journée de randonnée ayant bénéficié d’une météo incroyablement favorable. Hélas ! Des douceurs encore et encore concluront cette belle journée.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.